Résumé :
Organisation :
"Le secteur de l’immobilier
est assez particulier, c’est un secteur riche avec un gros réseau entre les
agences mais d’un autre côté il y a beaucoup de pression."
Exercer différents métiers dans les secteurs publics et
privés de l’urbanisme et de l’immobilier peut importe dans quel domaine :
promotion, transaction ou gestion.
Qualités requises :
- Sens de l’organisation : le rythme de l’alternance est lourd
- Capacité de travail importante
Pour les élèves ayant choisi l’option transaction :
- Compétences dans le relationnel
- Un savoir être
- Audace pour la prospection
- Qualité d’intégrité et de sérieux
Pour les élèves ayant choisi l’option gestion :
- Organisation
- Précision
- Rigoureux
"Un élève doit être bien
éduqué, avoir un certain savoir être.
Il y a beaucoup de droit, il
faut donc être très précis et rigoureux.
Il faut avoir une appétence
commerciale, et il y a quand même assez de pression dans ces métiers là, il
faut savoir y résister.
Egalement, c’est un métier
très pointu qui évolue en permanence car les lois changent constamment. Il faut
avoir une certaine expertise et volonté."
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Source : Université de Bordeaux disponible sur "http://rof-images.u-bordeaux.fr/images/FRUAI0332929EPRMETLGETRI_206LP_Gestion%20et%20transaction%20immobilieres.pdf" |
Choix entre 2 spécialités :
- Gestion immobilière
- Transaction et promotion
Autres informations:
- Alternance hebdomadaire (une semaine en entreprise, une semaine à l’IUT).
- Stage en entreprise de 15 semaines (mi-avril)
- Contrôle continu
Débouchés et métiers envisageables après la formation :
Option promotion :
- Prospecteur foncier
- Assistant
- Responsable de projet immobilier
- Métiers de la transaction
- Négociateur immobilier
- Responsable d’agence
- Chasseur de biens
- Marchands de bien
Option gestion :
- Gestionnaire d’immeubles locatifs
- Gestionnaire de galeries marchandes
- Syndic
- Gestionnaire social
"Il y a beaucoup d’élèves qui
continuent leurs études en apprentissage dans des écoles privées.
Mais cela ne change pas grand
chose car l’on n’apprend pas plus en master qu’en licence si ce n’est la gloire
d’avoir un diplôme. Ce n’est absolument pas la vocation d’une licence
professionnelle, les élèves ne sont pas soutenus avec des lettres de
recommandation.
Une licence doit avoir au
moins 70% d’insertion professionnelle au bout d’une année, si elle ne l’a pas,
la licence ferme, c’est aussi simple que ça.
C’est dommage d’avoir une
licence permettant l’insertion professionnelle et au final par un comportement
de stratégie de contournement un peu opportuniste de la part des étudiants de
condamner cette formation là.
Dans l’immobilier, il y a des
formations diplomantes et qualifiantes comme
des formations du soir qui sont très valorisantes par la profession et qui
permet de compléter la formation sur des rubriques très précises.
Certains vont en master de
droit.
Dans les grands groupe en
immobilier, on a la possibilité de rebondir et évoluer en interne."
Conditions d’accès :
- 50 places ( 25 pour chaque option)
- Candidature sur le logiciel Ciell
- Pé-selection sur dossier
"Au niveau des recrutements
c’est assez simple. En premier, il y a une sélection sur dossier.
Tout dépend des années, mais
généralement il y en a entre 400 et 500 demandes et 180 sont retenus pour
passer à l’oral.
Dans les dossiers, sont
regardés, certaines matières en fonction du diplôme.
Certains viennent de DUT,
d’autre de l’université et ont donc des niveaux totalement différents.
Par exemple, un élève en BTS
NRC ou MUC doit avoir 14-15 pour pouvoir passer à l’oral alors qu’un BTS PI a
déjà des connaissances en immobilier et donc peut passer entre 10 et 12 suivant
la répartition de ses notes dans les matières et suivant son comportement.
Les DUT GEA, TC, avec 11 ont
toutes leurs chances de candidater.
Les licences de droit ou d’éco-gestion,
sont quasiment tous retenus et puis à eux de faire leurs preuves à l’oral.
A l’oral, c’est un jury
composé de 2-3 personnes, il y a toujours un professionnel et un professeur.
Le jury regarde la
connaissance en immobilier. Un étudiant qui se présente et qui ne connaît pas,
n’a pas parlé avec des agents ou ne connaît pas le métier n’a quasiment aucune
chance d’être retenu.
Les agents immobiliers sont
très accessibles, il est facile d’aller dans une agence pour les interroger.
Il faut s’intéresser aux lois
de l’immobilier, l’environnement donc à l’actualité avant de se présenter à
l’oral.
Aussi, il est fortement
conseillé d’avoir fait un stage dans le secteur.
Le stage confirme ou non si
l’on est attiré par l’immobilier.
Un étudiant qui a fait un
stage dans une entreprise, qui n’a rien à voir avec l’immobilier peut intriguer le jury.
Les étudiants n’ayant même
pas essayé d’y faire un stage, de se tester auront peu de soutien car c’est
prendre du risque sur l’étudiant : l’immobilier peut ne pas lui plaire.
A l’oral, la connaissance du
secteur, la motivation et le profil vont être scrutés.
Pour l’option transaction, un
candidat qui n’a pas le côté commercial n’a pas de chance d’être recruté.
Les individus sont notés à
l’oral.
Chaque année, il y a 2,3
élèves de DUT GEA qui candidate. Il y a beaucoup plus de DUT TC que de GEA.
C’est compliqué pour tous les
élèves de trouver une alternance.
Pour décrocher un contrat il
faut aller au devant des agences. Il faut avoir le sens relationnel.
Plus on a confiance en soi, plus
on est affirmé, mieux c’est car c’est un métier relation client.
Mais il faut surtout savoir
convaincre pour décrocher un contrat."
Remarques de Madame Gardes sur l'orientation des élèves en GEA:
Remarques de Madame Gardes sur l'orientation des élèves en GEA:
"Si au bout de 2 ans d’enseignement supérieur, on n’a toujours aucune idée de ce que l’on veut faire, c’est un problème. Il faut à un moment, se poser la question et se diriger vers les acteurs, les étudiants en bac +3.
De toute manière, un parcours professionnel nous fait souvent rebondir. On évolue dans un métier en fonction de nos propres compétences.
L’université ce qu’elle apporte c’est certes des connaissances mais surtout une structuration cognitive, une façon de réfléchir et c’est ça qui va pouvoir être mobilisé à l’avenir.
Il vaut mieux faire une bonne licence professionnelle et s’arrêter que de vouloir faire certains masters ne garantissant pas notre avenir et coutant cher.
On voit bien les parcours des étudiants, certains rentrent en conseiller dans les banques et finissent en RH grâce à leurs compétences, capacités d’analyses et volonté de s’auto-former.
Il faut se poser des questions beaucoup plus tôt que ce que font les étudiants."
Témoignages :
-
Tanguy, élève en licence Gestion et Transaction Immobilières :"Je suis actuellement en Licence Pro Gestion et Transaction Immobilière à Bdx 4, en apprentissage.Pour l'instant, cela se passe bien, 1 semaine de cours, 1 semaine d'entreprise.Voulant travailler dans l'immobilier, j'ai réussi à intégrer cela licence pro qui me plait plutôt bien.Par rapport à GEA, il y a un peu plus de droit (lié à l'immobilier) et moins de matières liées à la compta…Par la suite, je souhaite travailler dans le secteur de l'immobilier.Pour être admis, ce n'est pas tant la note qui compte mais je pense qu'il faut être à la moyenne au minimum. Perso, j'ai eu autour de 10.2 au S3 et entre 10.6 et 12 dans les 3 autres semestres.L'emploi du temps est un peu plus chargé car nous n'avons pas le jeudi après-midi de libre et les semaines de cours et d'entreprise sont relativement chargés. Pour le rythme, il est plutôt similaire à celui de GEA.Matières importantes : droit (de l'habitat, de l'urbanisme, des biens...), compta, gestion financière...Nous sommes 3 anciens GEA sur 40 étudiants au départ.Mes conseils : montrer sa motivation et ne jamais lâcher (j'ai commencé mes recherches d'entreprise fin avril, les cours reprenaient le 14 septembre, j'ai trouvé mon agence le 16 septembre après plus de 200 demandes !)On est 4 ou 5 à être arrivé en cours de route. Un ex de GEA a trouvé son alternance 1 semaine avant le début des cours. Les autres, je ne sais pas.Qualités : comme GEA en gros (bosseur, sérieux, rigoureux...).Possible de continuer en master.Entretien individuel avec jury d’enseignants et professionnels."
Contacts :
IUT Montesquieu- Campus Bastide
Tél : 0556009633
Responsable de la formation : Nathalie Gardes
Email : nathalie.gardes@u-bordeaux.fr
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